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Batteries électriques : la quatrième usine française
conçue par le taïwanais Pro-Logium
vise une ouverture fin 2026

Le groupe taïwanais ProLogium vise une entrée en production à partir de la fin de 2026 de son

usine de batteries pour véhicules électriques à Dunkerque, a appris l'AFP mardi de source proche

du dossier. L'investissement prévu pour cette méga-usine se monte à 5,2 milliards d'euros d'ici 2030, selon la même source.

Cette première usine à l'étranger du groupe taïwanais sera la quatrième implantation en France d'une usine de batteries, cruciales pour assurer l'objectif européen d'abandon des ventes de voitures thermiques en 2035.

Le président Emmanuel Macron est attendu à Dunkerque vendredi, selon l'Élysée, dans le cadre d'un déplacement sur la réindustrialisation du pays.

Cette nouvelle méga-usine confirme l’attractivité de la France auprès des industriels du véhicule électrique.

Et de quatre méga-usines de batteries pour la France. Comme le confirme une source gouvernementale, le taïwanais Prologium va annoncer vendredi qu’il a choisi l’Hexagone pour installer son usine européenne, et plus précisément Dunkerque.

La France était en concurrence avec l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne et les Pays-Bas. Les discussions avec le gouvernement semblaient avancer dans le bon sens depuis plusieurs mois. Emmanuel Macron se rendra sur place ce vendredi pour officialiser cette annonce.

Le projet est colossal: l’investissement serait de l’ordre de 4 milliards d’euros et le site pourrait employer 3000 salariés à terme. Les batteries produites dans le Nord pourraient équiper entre 500.000 et 750.000 voitures par an. Prologium est une start-up des batteries, mais avec des reins solides sur le plan financier.

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La société travaille sur la batterie de prochaine génération, avec un électrolyte solide plutôt que liquide (celle qu’utilise la technologie lithium-ion actuelle). Cette future génération va accroître fortement l’autonomie des véhicules électriques. Et Prologium, fondée en 2006, est un acteur de premier plan dans ce domaine, avec sa technologie lithium-céramique solide. Une ligne de production pilote est déjà opérationnelle.

Cette nouvelle méga-usine confirme l’attractivité de la France auprès des industriels du

véhicule électrique. Et elle renforce la place des Hauts-de-France dans le domaine :

les trois autres acteurs ayant opté pour l’Hexagone - ACC, la coentreprise entre

Stellantis, TotalEnergies et Mercedes, ainsi que le chinois Envision et la start-up

française Verkor - y construisent déjà leur propre site.

L'usine vise une capacité de production susceptible à terme "d'équiper 500 000 à

750 000 véhicules électriques par an", selon l'annonce de concertation préalable

publiée en avril par la Commission nationale du débat public (CNDP).

Les batteries solides sont censées pallier plusieurs limites des batteries lithium-ion actuelles: plus d'autonomie, plus de sécurité, moins d'incendies, et un temps de charge plus rapide.

Trois autres projets d'usines sont prévues en France, toutes dans le Nord et le Pas-de-Calais. La première, construite ACC (coentreprise de Stellantis, TotalEnergies et Mercedes-Benz) doit ouvrir dans les prochains mois à Douvrin près de Lens (Pas-de-Calais).

Une usine du groupe sino-japonais AESC-Envision doit produire des batteries pour Renault à Douai (Nord) à partir de début 2025, puis et un troisième site de la start-up grenobloise Verkor doit entrer en production à Dunkerque à partir de mi-2025, avec également Renault pour principal client.

 

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