MEDIA CORSICA
L'Etat Nation et nationalisme...
Il est drôle d'entendre les extrémistes français vouloir rallier à leur cause les 'nationalistes corses".
Les Le Pen, Bardella, Zemmour et toute leur clique, n'ont pas encore compris que la Corse n'est pas la France. Du moins ils font semblant pour agréger les votes corses à leur campagne.
Souvenez-vous de JM Le Pen bloqué à l'aéroport ensuite sa fille Marine bloquée au Palais des congrès et maintenant Zemmour qui a reçu un œuf par une femme et qui tente de la frapper, retenu par son service d'ordre.
Je pose une question, si on l'avait laissé faire, qu'aurait-il fait dans son dos, comme le montre les images ?
Quel courage que cet homme a ?!
Nous, Corses, n'avons pas besoin de tous ces stratagèmes électoraux, nous sommes Européens, l'Europe nous aide bien plus que la France continentale peut le faire.
Certains se souviennent des coupures de courant qui ont mis à mal notre économie réduit à néants des commerces en pleine période de fin d'année... Que faisait le Préfet de l'époque ?
Pas grand chose d'efficace, en tout cas...
Peut-on compter sur les gouvernements français successifs ?
On voit avec effroi ce qui se passe en Nouvelle Calédonie. Nous avons eu en Corse des périodes difficiles où les Français souhaitaient se débarrasser de nous... et on nous parle de nationalisme "Français"
Petit cours théorique : c'est un mouvement politique qui revendique pour une nationalité le droit de former une nation. Pour cela il faut 3 choses :
1- Des frontières naturelles
2- Une langue
3- Une indépendance économique
C'est le troisième point qui nous manquerait, et encore... Nous pouvons atteindre cette indépendance, mais l'Etat jacobin français ne nous le permet pas.
Vous avez un enfant, vous voulez qu'il devienne adulte ? Eh bien là c'est pareil !
Vous favorisez une kirielle de fonctionnaires vous amenez toutes les denrées nécessaires et vitales pour une région et de ce fait vous la mettez en coupe réglée.
Certes je suis un partisan de Georges Burdeau qui expliquait que sur le terme Etat Nation, et parmi les notions d’usage quotidien dans les conversations, la presse écrite ou parlée, il n’en est pas de plus malaisée à définir avec précision que celle qu’exprime le mot “ Etat ”. Et pourtant, à l’exception des étudiants en droit et en science politique qui doivent l’affronter dès le début de leur cursus, bien peu parmi ceux qui le prononcent ou l’entendent sont conscients de cette difficulté. Il existe de ce mot à peu près autant de définitions que de spécialistes qui en donnent, et si différentes qu’après en avoir pris connaissance l’“ honnête homme ” éprouve nécessairement un grand désarroi. On en jugera par trois exemples : pour G. Burdeau, l’Etat c’est “ le pouvoir institutionnalisé ” ; selon Cl. Leclercq, “ une personne morale titulaire de la souveraineté ” ; quant aux internationalistes, ils y voient “ une collectivité qui se compose d’un territoire et d’une population soumise à un pouvoir politique organisé ”
Jane