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3 bonnes raisons d’aller à Bonifacio avant l’été :

Dans le passé, nous avons sur Ajaccio créé un Festival d'Art Contemporain, la dernière aura été 2011, plus de 40 artistes sélectionnés autour de Cédric Ponti et de ses amis venus de la région de Toulon pour mettre en œuvre ce Festival : le FAC...
Après 5 ans il s'est éteint dans le silence, les autorités de l'époque ne lui ayant pas permis de se transformer en biennale d'ARTS... son objectif.

Une aide de la collectivité de 4000 euros pour un budget total de 70000 euros, cela vous laisse imaginer les efforts de tous pour arriver à présenter une exposition de qualité. Cela aura une très grosse déception de voir ces mêmes autorités ne pas croire en notre Festival...

Notre association, ISULA VIVA, s'est donné du coup d'autres objectifs, faire vivre ce MEDIA, www.media.corsica gratuit et bénévole et continuer sa voie littéraire, grâce et avec de nombreux ami-es...

C'est pour cela que nous avons souhaité mettre en avant l'organisation de Bonifacio et saluer par là leur courage et leur persévérance, car nous savons combien il en faut ! Donc par Valery de Buchet et publié le 10/05/2024 nous vous mettons à disposition, ici cet article et nous ne manquerons pas reparler de leur travail dans nos pages web !

Bonne lecture !

De Renava #2 revient dans la caserne Montlaur à Bonifacio. Presse De Renava

La cité du sud de la Corse se réinvente, entre art contemporain, table gastronomique et sa réserve naturelle.

De Renava #2, la deuxième édition de la Biennale d'art contemporain installée dans la citadelle de Bonifacio, vient d'ouvrir ses portes, toujours en conjuguant culture et patrimoine autour d’œuvres monumentales ou conceptuelles. Si l’épicentre des expositions se trouve à la caserne Montlaur, désaffectée auparavant pendant trente ans, un parcours à suivre se déploie dans cinq autres lieux de la ville. Avec une curiosité tournée à 360°.

La plus singulière des manifestations culturelles

Crée et portée depuis 2022 par trois amis d'enfance, la Biennale De Renava #2 propose un parcours artistique et patrimonial dans six lieux de la cité corse autour du thème de la chute des empires. Comme son titre en palindrome, «Roma Amor», elle invite à une double lecture et un cheminement, dans un sens comme dans l'autre, ce qui n'est guère courant. Après une entrée en scène avec des figures internationales majeures – on se souvient de Descension, impressionnante œuvre vortex d'Anish Kapoor installée en 2022 sur le promontoire du bastion -, elle rassemble encore cette fois des œuvres de Shirin Neshat, Laurent Grasso, Bianca Li, Youssef Nabil, AES+F, Bill Viola, Kehinde Wiley, pour ne citer qu’eux...

Cyclique, dévastateur et fatal, le parcours à la curation affûtée s'ouvre dans la Caserne Montlaur par un portrait en majesté de Napoléon, prêté par le Musée Fesch d'Ajaccio, partenaire de l'édition. La déambulation à travers les étages du bâtiment militaire s'articule en trois étapes entre mythologie antique et monde contemporain : décadence et émancipation, vandalisme et héroïsme, ruine et fondation. Soit une traversée du temps et du bassin méditerranéen au cœur de la cité millénaire, où la ruine appelle la renaissance. Et vice versa. Les antiques se mêlent aux graffitis. Une colonne ionique en lin ancien de Sergio Roger côtoie les créatures futuristes sur aluminium de Salomé Chatriot. L'artiste Alexandre Bavard installe un paysage de guerre apocalyptique, un Basquiat final rappelle le vandale que fut son auteur, tandis que non loin, dans la chapelle Saint Barthélemy, dans la vidéo Soleil Noir de Laurent Grasso, un chien comme fantomatique erre dans les ruines de Pompéi. Plus loin, dans les caves de l'Agora, une ancienne de boîte de nuit, quatre tempera du même artiste semblent attendre leur heure. En ville, sous terre et sous l'église Sainte Marie Majeure, la vidéo de Bill Viola Tristant's Ascension (The Sound of a Mountain Under a Waterfall) submerge le cœur de la Cistera, la plus grande citerne bonifacienne. Une expérience à ne pas rater.

Comme ses fondateurs, Prisca Meslier, Dume Marcellesi et Basile Isitt, De Renava déborde d'énergie et d'initiatives. Le trio défricheur lance également cette année le parcours sauvage, itinéraire d'œuvres pavillonnaires disséminées dans les villages de montagne de l'Alta Rocca. Voire même au bord de l'eau, sur la plage de Santa Giulia, pour des soirées vidéo une fois par mois. Biennale de Bonifacio #2, «Roma Amor», du 10 mai au 2 novembre, www.derenava-art.com

Découvrir Finestra

Finestra, nouvelle table gastronomique bonifacienne Valery de Buchet

La nouvelle et première table gastronomique de la Cité des falaises se situe en surplomb de la Marine. Sous les voûtes de cet ancien chantier naval génois réhabilité, une coque de bateau inversée au plafond affiche son mât, ses voiles étarquées et deux hélices en fibre de verre dorées à l'or fin tandis qu’une fenêtre magistrale confine à l'ensemble une épure design. Voici pour le décor. Pour le reste, c'est une odyssée. Aux manettes depuis un an : Italo Bassi, le chef du seul étoilé de la Costa Smeralda, Confusione, à Porto Cervo, épaulé par Eduardo Mena, son chef exécutif. Motto de ce duo déjà repéré par le Michelin : l'eno-gastro-hédonisme expérimental, autrement dit la rigueur technique alliée aux expériences personnelles. Il y invente une cuisine italienne fusionnée à sa voisine corse, toute en grâce et légèreté. Parfois, lors des annonces appuyées des actes à venir, on pourrait se croire dans une scène du film Le Menu, mais au moins, les explications ou le teasing orchestré des plats sont donnés. Et plus l'on se prend au jeu, mieux on succombe à ce voyage gustatif étonnant, où l'on rebondit de surprises en surprises, de l'amuse-bouche à la sphère chocolat, en passant par l'œuf croustillant et sa crème de pécorino de Sardaigne, asperges au sésame et lamelles de truffes. Le double ravioli et sa pointe de thym frais nous cueillent. Les desserts nous envolent. Une expérience, assurément.

Finestra, 51 quai Jérôme Comparetti.

Le soir uniquement. 33(0)4 95 10 20 34, finestra-d-amore.fr

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