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Coronavirus : avant le discours d'Emmanuel Macron, le PS lui demande "d'instaurer un état d'urgence social"
Le chef de l'Etat s'exprimera à 20 heures, et devrait préciser la durée du confinement.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure à l'Assemblée nationale, le 25 février 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)
CE QU'IL FAUT SAVOIR :
Emmanuel Macron s'exprimera à la télévision peu après 20 heures, lundi 13 avril, pour une allocution sur l'épidémie de coronavirus Covid-19 annoncé depuis la semaine dernière, avant laquelle il a multiplié les consultations. Le prolongement du confinement jusqu'en mai compte parmi les sujets qu'il devrait évoquer.
Avant cette prise de parole, le chef de l'Etat est interpellé par le patron du PS : dans une lettre publiée sur Twitter dans la nuit, Olivier Faure lui demande d'annoncer "un état d'urgence social". Il réclame entre autres "une aide exceptionnelle de 300 euros par foyer" pour les ménages les plus précaires, et l'ouverture des droits de l'assurance chômage "dès deux mois d'affiliation".
En Chine, les nouveaux cas au plus haut depuis début mars.
La Commission nationale de la santé a annoncé lundi 108 nouveaux cas dépistés, du jamais vu en Chine depuis le 5 mars, bien avant la levée du confinement à Wuhan. La plupart des malades rentrent dans l'étranger, et une province est au cœur des préoccupations : le Heilongjiang, à la frontière russe, où 49 Chinois rentrés de Russie ont été testés positifs en 24 heures.
La mortalité ralentit aux Etats-Unis.
Pour la deuxième journée consécutive, l'université Johns Hopkins, dont les décomptes font référence, a annoncé un bilan à la baisse dimanche 12 avril : 1 514 morts en 24 heures, contre 1 920 samedi et 2 108 vendredi.
Au total, les Américains déplorent plus de 22 000 morts - dont plus de 9 000 dans l'Etat de New York, épicentre américain de l'épidémie - et au moins 555 000 cas confirmés.
Accord sur la production de pétrole.
L'Opep a annoncé dimanche soir un accord pour une baisse du nombre de barils produits chaque jour jusqu'en 2022, historique par son ampleur et sa durée. Une manœuvre qui vise à faire remonter les prix, en chute libre depuis le début de la pandémie.
En France, le bilan quotidien en légère baisse.
Le virus a fait 315 morts supplémentaires en milieu hospitalier, a annoncé la Direction générale de la Santé dimanche soir, contre 353 la veille - un bilan en légère baisse et loin du pic à 605 morts enregistré le lundi précédent. Pour le quatrième jour consécutif, le nombre de patients en réanimation a également baissé, mais "de 35 patients seulement, une très légère baisse", précise la DGS. Dans le Grand Est, l'Agence régionale de Santé a annoncé que le bilan s'élevait désormais à plus de 2 000 morts.
Polémique sur le temps de travail des Français.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a jugé "totalement indécent" de "demander [aux Français] de travailler plus" à la sortie du confinement. Invité du "20 heures" de France 2, dimanche, il réagissait aux déclarations du président du Medef et de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher, selon laquelle "il faudra probablement travailler plus que nous ne l'avons fait avant" pour "rattraper" la perte d'activité.